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Smyrne & Co
19 décembre 2018

• Turkey’s Destruction of Its Christian Minorities • 1894 – 1924

The Thirty-Year Genocide • 

A reappraisal of the giant massacres perpetrated by the Ottoman Empire, and then the Turkish Republic, against their Christian minorities.

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Between 1894 and 1924, three waves of violence swept across Anatolia, targeting the region’s Christian minorities, who had previously accounted for 20 percent of the population. 

By 1924, the Armenians, Assyrians, and Greeks had been reduced to 2 percent. Most historians have treated these waves as distinct, isolated events, and successive Turkish governments presented them as an unfortunate sequence of accidents. The Thirty-Year Genocide is the first account to show that the three were actually part of a single, continuing, and intentional effort to wipe out Anatolia’s Christian population.

The years in question, the most violent in the recent history of the region, began during the reign of the Ottoman sultan Abdulhamid II, continued under the Young Turks, and ended during the first years of the Turkish Republic founded by Ataturk. Yet despite the dramatic swing from the Islamizing autocracy of the sultan to the secularizing republicanism of the post–World War I period, the nation’s annihilationist policies were remarkably constant, with continual recourse to premeditated mass killing, homicidal deportation, forced conversion, mass rape, and brutal abduction. 

And one thing more was a constant: the rallying cry of jihad. 

While not justified under the teachings of Islam, the killing of two million Christians was effected through the calculated exhortation of the Turks to create a pure Muslim nation. 

Revelatory and impeccably researched, Benny Morris and Dror Ze’evi’s account is certain to transform how we see one of modern history’s most horrific events. 

Dans son nouveau livre très documenté, Atatürk in the Nazi Imagination, (Atatürk dans l'imaginaire nazi) Stefan Ihrig rend compte du rôle important qu'Atatürk et la Nouvelle Turquie ont joué dans les esprits d'extrême droite à l'époque de Weimar en Allemagne, une influence qui a perduré pendant les années nazies. 

La révolution turque a été le sujet étranger ayant fait l'objet du débat le plus vif dans les années 1920, et non seulement les Nazis ont pris modèle sur le Mouvement national turc, mais les dirigeants nazis, de Hitler à Goebbels, ont été personnellement fascinés par tout ce que faisait Atatürk. 

Le 29 juin 1919, les journaux allemands ont annoncé la signature, la veille, du Traité du Versailles qui mettait fin à la Première Guerre mondiale et obligeait l'Allemagne à payer des compensations et à concéder des territoires. Deux jours plus tard, les journaux ont entamé ce que l'on peut seulement décrire comme une histoire d'amour avec Muṣṭafâ Kemâl Paşa. Les articles sur la Turquie et son leader allaient remplir les journaux et les hebdomadaires allemands. 

Au cours des quatre ans et demi suivants, le journal conservateur Kreuzzeitung allait publier un total de 2200 articles et rapports sur la Turquie. Le journal affilié aux Nazis, Heimatland a accordé un huitième de son espace, chaque semaine du 1er septembre au 15 octobre 1923, à des présentations d'Atatürk. Dans tout le pays, les journaux se référaient à la Turquie en tant que «modèle» pour l'Allemagne.

Les faiseurs d'opinions nationalistes encensaient ce qu'ils voyaient comme des puissantes tactiques de négociations de la Turquie consistant essentiellement à : donnez-nous tout ce que nous voulons ou nous continuerons à nous battre et décriaient l'acceptation par l'Allemagne des conditions des Alliés. 

Certains, tel que le pasteur et homme politique influent, Max Maurenbrecher, ont même commencé à déclarer que si les Allemands s'étaient battus pour leur liberté et leurs frontières comme les Turcs, ils ne souffriraient pas des conditions onéreuses de Versailles. La révolution turque était un «rêve nationaliste-révisionniste devenu réalité, et même une version fétichisée, car il s'était réalisé par l'épée, sur le terrain, avec de grandes batailles et de nombreux rebondissements épiques», écrit Ihrig.

Atatürk in the Nazi Imagination — November 20, 2014 

© Traduction de C. Gardon

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